quand over blog est faché
Voilà, ça fait trois heures que je tape un article du tonnerre. Résultat: Il se duplique. Chaque partie dupliquée est moche et incomplète. Ca commence a me casser les couilles même si j'en ai pas. Alors j'ouvre un autre article, et je copie-colle, advienne que pourra:
...je suis brésilienne. Ouaiche, même si ça se voit pas.
Enfin, si ça se voit. La dernière fois, je sortais d'un bar latino, et un gars dans la rue m'a dit: hé, la brésilienne. Moi==> Qui, moi? Lui==> ben oui! ça va?
bon, en gros, il m'a pris pour une brésilienne. Je sais pas pourquoi, peut-être à cause de de mon pantalon brésilien qui a trop la classe, ou mon débardeur à bretelles fines trop sexy (et trop d'inspiration brésilienne), ou mes Converses made in brésil achetées au brésil (bon ok, oiapok, c'est pas le brésil).
Bon, suite à ce petit laïus, vous aurez compris que je ne suis pas brésilienne au sens premier du terme. Je parle même pas brésilien (juste français avec l'accent brésilien, personne ne me comprend), en fait, je supporte juste l'équipe du brésil à la world cup. Depuis que je suis née. Parfaitement, depuis 20 ans^^. Il faut dire que vu là ou j'ai grandi, j'aurais difficilement pu supporter une autre équipe. Même si c'était en France...c'est tellement proche du Brésil que les deux influences se mèlent, se confrontent, plutôt. Je parle et étudie en français, je mange brésilien (comou, toussa). Je vis ici, j'ai plein de fringues de là-bas.
Si proche et pourtant si loin! Je ne sais presque rien, de ce pays.
Je sais que l'extrême misère côtoie une joie de vivre et une adaptation hors du commun. Je sais que là-bas, un prof de maths gagne moins qu'un ouvrier du bâtiment, et qu'il préfère faire piroguier pour gagner de quoi subsiter. Je sais que tous les brésiliens ont un surnom, par rapport à leur physique, ou un trait de leur personnalité (je me souviens de ce sms d'un certain capoieriste, il y a quelques années: bon, mes amis m'appellent vilain, mais je suis très gentil. Tu voudrais pas sortir avec moi? Merci bien, mais on ne sera pas assortis. Mes amis ne m'appellent pas vilaine, eux :-p). Je sais que la foi est présente partout, même dans le foot, même dans le carnaval, même dans l'alcool. Je sais que les blancs et les noirs sont tous des brésiliens. Qu'ils se mélangent dans les favelas, mais se méprisent ailleurs.
Il faut voir à ce propos 'La cité de dieu' de fernando Meilleres (ouais, celui-là même qui a réalisé 'the constant gardener', que je n'ai pas vu.)
Que du bon. Un film avec plein de beaux gosses (mais vraiment beaux Oo). Avec plein plein de couleurs.
lui, c'est béné 'playboy'
Je vais faire un petit résumé parce que je suis de bonne humeur:
C'est un peu l'histoire de la cité de dieu, une favela qui se construit dès les années 60, sous les yeux de buscapé. Buscapé, il est intelligent, mais pas du tout téméraire. La violence, les empires qui se construisent à coup de guns, il le vit tous les jours, mais préfère ne pas trop s'en mêler. Un gamin avec lequel il a grandi, Petit Ze a en effet repris toute une partie de la favela en éliminant ses adversaires, et est devenu un gros bonnet de la vente de marijuana et cocaïne. Quand son meilleur ami Bene playboy ^^ se fait tuer à sa place, il ne retient plus son ambition, et essaye de s'emparer de la favela entière. Il trouve des soldats qu'il arme. C'est la guerre dans la cité de dieu, mais tout le monde a oublié pourquoi. Qui l'emportera?
Voià. Bon, le résumé ne donne pas envie. Il y en a un, meilleur sur le site officiel (j'ai pas retrouvé le lien, j'ai la flemme d'ouvrir mon historique, c'est la fiche allociné :-D).
Il y a pas mal d'humour, je trouve (noir, l'humour), et la violence, omniprésente, n'est que suggerée. C'est de plus très très bien filmé. C'est un de mes films cultes, et je le conseille chaudement.
janeiro, verão, sol, praia...
do mar você me olhou,
e procurou a mais perfeita onda, que onda...
Rolei na areia e fiquei louca, muito louca...
Cet article est mon cinquième essai de mise en ligne. Ca marche pas, je brûle un chaton.