anyway, fuck you

Publié le par céline

Je suis entière, enthousiaste, et excessive.

Ainsi, quand quelque chose (ou quelqu'un me plaît), j'en parle tout le temps, à tout le monde, sans arrêt.
Donc je vais vous bassiner avec
ma chanson fétiche du moment, Fuck U de Archive (nb: j'ai trouvé une autre version, en plus, avec plus de guitare, et qui bouge un peu plus, j'enjoy à donf').

La traduction (et les paroles), vous les avez ici. Interessons-nous maintenant au contenu:

Le chanteur s'adresse à une certaine personne, il lui parle, et je suis sûre que si la chanson était en français, il la tutoirait.
Il lui dit d'aller se faire foutre. C'est son leitmotiv, apparement, que cette personne aille se faire foutre. Qu'elle ferme sa grande gueule une bonne fois pour toutes, qu'elle aille rôtir en enfer (like the devil himself)...
Que tout le monde voie son vrai visage, la démasque, ce qui la pousserait à se barrer. Cette personne dégoûte le chanteur, avec son air candide (sleep with your thumb in your mounth ^^), réveille ses pulsions meurtrières: je te mettrai bien un flingue dans la bouche, dit-il.
Il dit aussi: Mais enfin, regarde toi! Tu te vois? Tu te vois comme moi je te vois, et comme je voudrais que te voie tout le monde, poursuit-il. Si c'est le cas, alors pourquoi tu me regardes, putain?
J'ai vu dans cette dernière phrase comme un effet de style, miroir, un peu: Moi, je te vois comme une enfoirée de première, mais regarde-toi pour t'en rendre compte. Tu vois? Mais alors, si tu vois de quoi je parle, pourquoi tu me regardes aussi, et moi, je sous-entendais: tu nous trouves des points communs: ainsi, pour moi, ça ne faisait pas un pli qu'il parlait à une de ses ex, qui l'aurait manipulé, lui et son entourage, avant de réveler à lui seul son vrai visage (ce qui expliquerait la répétition du 'can't believe you were once just like anyone else).
Lui, il lui en veut énormément, et lui crache ces gentillesses à la gueule, mais peut-être noircit-il un peu trop le portrait qu'il lui peint (pour faire plus pathétique, c'est un artiste, n'oublions pas), d'où son côté salaud, qu'il ne nie pas.

Pour moi, c'était une merveilleuse déclaration d'amour. Pour être aussi deçu par une personne, il faut l'avoir aimé vraiment très très fort, je pense. C'est le genre de trucs que je ressens parfois, à des degrés moindres, néanmoins, mais ça reste une certaine agressivité dans ma façon de penser, d'agir, pour me protéger, en vain.


Si cette chanson avait été une chanson d'amours deçues, j'en aurais fait mon hymne, parce que je suis le réceptacle universel de toutes les déceptions qu'on peut avoir sur cette planète -amour ou pas-, en  considérant le fait d'être occidental, étudiant avec un revenu d'étudiant correct, ses parents et amis pour nous soutenir.
Ca veut dire que je ne suis pas la personne la plus malheureuse du monde, et que ma situation est plus qu'enviable, mais je me sens mal parce que je me déçois, et je deçois les gens autour de moi. Et donc j'ai la haine. Et si je savais exprimer ma haine de manière aussi classe qu'Archive, ça serait un petit réconfort. Mais je ne peux pas, donc cette chanson continuera à me trotter dans le crâne jusqu'à ce que je me délivre du carcan de déceptions qui m'entoure.

Seulement (oui, car il y a un mais) , comme françois me le fit remarquer, et comme je le remarquais par la suite moi-même en potassant les rumeurs webesques, il semble qu'archive faisant fi de toutes mes considérations lyriques, s'adressait à ce boulet inutile et en or de Bush (oui, double you (prononcer dobeule iou)).

Tain, je me traînerais Bush dans le crâne depuis deux jours, si ça, c'est pas de la loose!!!
Remarque, c'est vrai que les paroles pourraient ma foi plutôt bien s'appliquer au grand commandeur du monde libre (ah ironie)... mais on va dire que je préfère quand même l'interprétaion gnan-gnan qui est aussi la mienne, parce que j'ai une sainte horreur de la politique, et que j'adore tout ramener à moi.

Je suis entière, enthousiaste, excessive ET narcissique.

Et en plus, j'écoute sleep, de archive

I need to sleep (c'est vrai, en plus)
It's been a week (euh, non, pas tout ça, quand même)...
I neeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeddddd to sleep
It's beeeeeeeeeeeeeeen a week...

 

 

Publié dans vivons heureux

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article